Inscription
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Déroulement du séjour
Dimanche : Accueil et présentation du séjour autour d’un apéritif à 18h30 à l’auberge.
Lundi : Passereaux forestiers
Pendant toute la « mauvaise saison », les passereaux forestiers se regroupent et, de façon collégiale, s’activent à la recherche de quelques vermisseaux et graines éparses. Chacun à sa manière, ils tirent profit des multiples ressources qu’offrent, encore en hiver, les forêts de conifères. Les mésanges sont à l’honneur, noires, boréales, huppées, à longue queue et se joignent à elles les grimpereaux, qu’ils soient des bois ou des jardins, les sittelles, les pics (surtout l’épeiche), les Pinsons des arbres, les roitelets (principalement le huppé), troglodyte, rouge-gorge, parfois le Bouvreuil pivoine. Tandis que les Becs-croisés et les Tarins des aulnes font des bandes à part mais restent tout aussi actifs.
Cette façon de se regrouper l’hiver leur permet également d’être plus vigilant à la prédation.
À la marge, dans les peuplements où le Pin cembro est plus abondant, c’est le Casse-noix moucheté que l’on pourra observer.
Dénivelés : +/- 300 m.
Nuit à l’auberge.
Mardi : Passereaux hivernants
Même en montagne, alors que le sol est totalement recouvert de neige et que les nuits voient des températures très négatives, les Alpes françaises reçoivent quelques oiseaux hivernants en provenance de latitudes plus élevées. C’est qu’ici, la durée du jour est sensiblement plus grande et la recherche de nourriture est prolongée.
C’est dans les feuillus aux branches décharnées que pourront être observées les Grives litornes particulièrement abondantes lorsque les sorbiers croulent sous le poids de leur nombreuses baies. Les Grives draines s’en gavent également comme le Merle noir. Les Tarins des aulnes et les Gros-becs inspectent avec méticulosité l’extrémité des branches sommitales se nourrissant des bourgeons gonflés par une toute nouvelle montée de sève et des premiers insectes qui se hasardent aux rayons d’un soleil de plus en plus chaud. À leurs côtés, les pinsons du nord peuvent former des groupes importants.
Petit à petit nous laissons les arbres aux basses altitudes et arrivons à l’étage supérieur.
Dénivelés : + 520 m.
Nuit au refuge.
Mercredi : Reliques arctiques
Nous voilà bien au-dessus de la forêt, tout est blanc, ne dépasse du manteau neigeux que le minéral avec abondance. Ça et là, sur une croupe, une crête, au coin d’un rocher couvert de lichens, une touffe maigre et sèche d’une graminée émerge. Cela suffit au Lagopède alpin et au Lièvre variable de subsister. Dans leur blanche livrée, ils sont très difficile à repérer et donc peu sensible à la prédation. C’est un défi que de les apercevoir mais qui ne tente rien n’a rien ! Dans tout les cas, c’est une rencontre avec leur univers que nous découvrirons avec le plaisir de la pratique de la raquette à neige. Retour en vallée.
Dénivelés : +/- 450 m.
Nuit à l’auberge.
Jeudi : Le chant des rapaces
En ce mois de Mars, c’est le grand retour des amours des rapaces diurnes comme nocturnes. Habituellement discrets et même quasiment introuvables, c’est en cette période qu’ils vont être démonstratifs et particulièrement visibles. Parades aériennes, sifflement aigus, doux chants dans nuits froides mais sous ciel étoilé, nous ne serons pas couchés de bonne heure !
Faucon pélerin, Autour des palombes, Épervier d’Europe, Aigle royal nous feront quelques démonstrations aériennes alors qu’au plus profond de la forêt boréale, nous entendrons la Chouette de Tengmalm et la chevêchette pousser leur refrain sans oublier la Chouette hulotte et son hululement si caractéristique.
Dénivelés : +/- 300 m.
Nuit à l’auberge.
Vendredi : Dans la douceur des versants sud
Enfin, terminons ce stage ornitho/raquette sur les pentes et escarpements rocheux des milieux moins enneigés. Ici quelques chamois se sont réfugiés, les Perdrix bartavelles ne sont pas très loin et les premiers Bruants jaunes peuvent déjà être de retour. Le Merle à plastron est lui aussi en migration et s’attardera dans les genévriers pour se repaitre de ses baies. La vallée de Névache est également régulièrement survolée par le rarissime Gypaète barbu, tâchons d’être vigilants.
Dénivelés : +/- 250 m.
Fin du séjour et dispersion vers 17h30.
Séparation : à la gare SNCF de Briançon en fin de journée du vendredi
Le programme est donné à titre indicatif. Toujours attentif à son environnement et au confort du groupe, pour des raisons de sécurité ou dans l’intérêt général, votre guide reste le seul juge des conditions de progression et se réserve le droit de modifier le programme à tout moment.